C’est avec le plus grand regret que j’annonce que je ne fait
plus partie de l’équipe de Nessma. Etre le
rédacteur en chef de Ness Nesma et
du JT était pour moi une expérience enrichissante. Enrichissante sur tout les
niveaux, mais hélas… Lorsque j’ai fait mes premiers pas à Nessma c’était un
rêve, le rêve de faire du journalisme et je pense que, durant toute cette
dernière période, nous avons réussit, un tant soi peu, à bâtir cette édifice…
Mais hélas. L’édifice c’était la liberté de la presse. Mais, fallait-il pour y
réussir que les bases soient solides. Le leurre était de taille et nous l’avons
mordu à plein dent … Nous avons fait la gaffe d’oublier les revenants. Les
mercenaires d’un autre âge qui cherchent, en se sucrant sur notre dos, à se
faire une virginité. Or les plus nanties d’entre nous savent que ce n’est pas
en se faisant recoudre qu’on la retrouve cette …. Virginité. Nos vieux
disaient, et à juste titre : « El hajra ma tdhoub…. ». Les mercenaires aussi.
C’était là la garce…oups je voulais dire la grâce du trop. La grâce, pour ne
pas jouer sur les mots, qui a promis un butin de fesse de quatre milliards. On
en est là. Les fesses rapportent mieux que le professionnalisme…Hélas. Ca
serait ridicule de dire ou de penser que les médias peuvent s’en passer de
l’argent. Le militantisme c’était un autre âge. On le savait. Et parfois on a
fermé les yeux lorsque l’argent était plein de crasse. L’argent qui pue, on en
avait plein le nez. L’argent crasseux, on pouvait passer outre, mais
certainement pas l’argent maculé du sang… le sang du terrorisme venu d’ailleurs,
plus précisément de la Libye. De l’argent présenté sur un matelas-ou Jarraya
pour ceux qui ne savent pas le mot- C’était là la « passe » du trop même si,
comme le peut penser certain, un mercenaire sur un matelas est très tentant. Je
ne suis pas tenter par ce pain « bénit ». C’est donc, et encore une fois, avec
le plus grand regret que je vous annonce, mes amis, que l’expérience Nesma est
finie. Cela dit le rêve continu. Nous continuerons à bâtir cet édifice, celui
de notre liberté à tous. Nessma n’est qu’un support. Nous continuerons notre
lutte sur d’autres supports. Je regrette d’avoir perdu un amour, mais je ne
regrette pas d’avoir des principes…
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